Quand l'amour s'éteint
Ah ! l'imbécile heureux qui s' est donné à ce cœur-là ! Ce cœur qui l'avait jadis serré si fort contre soi, ce cœur aujourd'hui si froid qui l'avait jadis porté à la force de ses bras, bien au chaud tout contre lui et qui aujourd'hui le retient à peine du bout des lèvres, juste du bout des doigts...à peine ! Avant de sombrer au grand précipice des amours mortes, avant de couler dans les eaux froides et sombres de l'indifférence, comme j'aimerais lire encore dans ce regard qui se décroche les éclairs et les tempêtes passés qui emportaient ces deux cœurs liés à la vie, à la mort. De la lumière à l'ombre, il n'est qu'un pas que les nuages sombres accompagnent au vent d'un amour qui s'en va dans le curieux silence d'un dernier orage. Le début et la fin ne sont que les rives d'un même fleuve. Ils se tenaient au milieu du hall, le visage fermé, sans voir que le vent de leur histoire les poussait sur cette berge fatale où ils s'