Quand l'amour s'éteint

Ah ! l'imbécile heureux qui s' est donné à ce cœur-là ! Ce cœur qui l'avait jadis serré si fort contre soi, ce cœur aujourd'hui si froid qui l'avait jadis porté à la force de ses bras, bien au chaud tout contre lui et qui aujourd'hui le retient à peine du bout des lèvres, juste du bout des doigts...à peine ! 


Avant de sombrer au grand précipice des amours mortes, avant de couler dans les eaux froides et sombres de l'indifférence, comme j'aimerais lire encore dans ce regard qui se décroche les éclairs et les tempêtes passés qui emportaient ces deux cœurs liés à la vie, à la mort. 


De la lumière à l'ombre, il n'est qu'un pas que les nuages sombres accompagnent au vent d'un amour qui s'en va dans le curieux silence d'un dernier orage. Le début et la fin ne sont que les rives d'un même fleuve. Ils se tenaient au milieu du hall, le visage fermé, sans voir que le vent de leur histoire les poussait sur cette berge fatale où ils s'étaient tenus jusque là. Et voilà qu'un doigt aujourd'hui les récuse ! 

Il aurait aimé mieux mourir dans  un tourbillon d'eau froide que rester dans le souvenir des ses bras chauds, désormais sans étreintes.


Quand l'amour s'éteint, c'est n'est pas comme un coucher de soleil. Il n'y a pas cette lumière ni ces reflets qui se jouent des nuages. Il n'y a pas non plus cette promesse d'une nuit propice aux rêves. Encore moins celle d'une aube nouvelle ! Il y a cette de déchirure qui annonce la fin et les spasmes d'une mort annoncée, sur le bord d'un chemin où personne ne passera plus. Des larmes, des cris qui n'y font rien. 


Que s'est triste un amour qui s'arrache à sa vie ! 

Aéroport d'Hambourg, en attendant l'embarquement, 30 0ctobre 2021 un couple se disputait non loin 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

A tous ces petits....

Plaidoyer d'un expatrié pour la langue française...

Mort pour rien ?