La vie entre quatre murs
La vie entre
quatre murs tourne autour de soi,
D’une
fenêtre fantasmée presqu’aveugle
D’où l’on
espère un peu, apercevoir les toits,
Et le peuple
joyeux aux balcons des immeubles.
La vie
tourne à l’infini en tout petits ronds,
D’un coin à
l’autre, jardins imaginaires,
Où l’esprit
aperçoit, au loin, des horizons
Et divague
gaiement d’un pas pendulaire.
Folle, elle
s’échappe parfois du haut d’un lit,
Et semble
voler comme les oiseaux de couleur
D’une
branche à l’autre de notre mélancolie,
Libre
d’aller où l’emporte le promeneur.
Elle se
cogne soudain au gond d’une porte,
Et tombe,
toute étourdie, médusée, au sol,
A la merci
d’un noir ennui qui l’emporte
Et sans cœur,
bien vite, lui remet sa camisole.
La vie entre
quatre murs tourne autour de soi,
Pauvresse accrochée
à son seul imaginaire,
Tournant
seule autour de son ennui qui louvoie
Du coin
sombre à l’autre d’un espace lacunaire.
01/04/2020
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